vendredi 9 août 2013

LE CRÉATEUR DE HOW TO MAKE IT IN AMERICA REVIENT

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Il y a deux jours, je suis enfin sorti de l'hôpital où l'on me surveillait pour déshydratation aggravée, suite à mon footing de la semaine dernière. Première chose à faire, rattraper mon retard dans les séries. Seulement voilà, par où commencer? Pour la première fois, j'ai ressenti le vertige lié à l'immensité des choix qui s'offrent à nous. Du coup, j'ai élargi ce raisonnement à l'ensemble des décisions que j'ai pu prendre dans ma vie, me répétant sans cesse si elles étaient les meilleures ou les plus rationnelles. Aurais-je dû attendre 21h pour aller courir un jour de canicule, ou plutôt penser à cacher mon eau de Cologne alors que tante Barbara a accès à ma salle de bain? Ma tête s'est mise à tourner et je me suis évanoui devant les marches de l'hôpital.

Après une nuit d'observation, les médecins m'ont finalement laissé sortir, affirmant que je souffrais probablement du syndrome de FOMO (Fear Of Missing Out), et qu'un psychologue serait plus approprié à mes maux.

FOMO serait le nouveau mal du 21ème siècle. Une conséquence des possibilités infinies résultant notamment des nouvelles technologies et nous imposant l'idée que chacun de ces choix fermerait la porte à d'autres opportunités. En résumé, le FOMO, c'est la peur de rater quelque chose. Un cercle vicieux qui conduit à l'inertie du "malade". Du coup, je me suis renseigné plus en profondeur sur le sujet, histoire de m'assurer que je ne souffrais pas de ce mal absurde. Si je n'ai pu en avoir la confirmation, j'ai en revanche découvert qu'une série sur le sujet venait d'être achetée par la Fox.

Intitulée tout simplement F.O.M.O, la comédie marque le retour au premier plan de Ian Edelman, le créateur de How to Make it in America, série annulée en 2011 par HBO après deux saisons prometteuses. Le projet en est à ses balbutiements. Seule certitude pour le moment, Edelman s'adonnera lui-même à l'écriture. La réalisation sera laissée à Ruben Fleischer (Gangster Squad, Bienvenue à Zombieland). Seul un pitch, relativement vague, résume l'enjeu du projet : "Coincés dans un travail qu'ils n'aiment pas, de jeunes courtiers en assurances vies décident de chercher une signification plus profonde à leurs vies".

Le projet n'en est pas pour le moins solide, en témoigne le deal accordé par la Fox, qui gratifie Edelman d'un "script commitment with penalties", selon le Hollywood Reporter. En français, cela signifie que la chaîne s'engage à payer une partie au créateur, même si la série n'est pas produite ou diffusée. Edelman peut dormir sur ses deux oreilles, ce marché devrait assurer la concrétisation du projet.

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